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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 07:56
Septembre 1914 

Semaine du 1er au 6 septembre

·          Il faut distinguer entre l'offensive allemande qui était de pousser sur Paris, et le plan allemand, nous abattre avant de se porter contre la Russie.

·          L'offensive a réussie, le plan échoué.

·          Le succès du plan allemand était subordonné à des conditions de temps.

·          Première condition : il eût fallu crever notre couverture. Notre frontière du Nord-Est restait moins solidement gardée que notre frontière de l'Est. Il eût fallu pouvoir y jeter, en quelques jours, le gros des forces allemandes. Ce fut fait en trois semaines.

·          La résistance de la Belgique a ralentie l'offensive allemande.

·          Notre frontière franchie, il eût fallu que l'armée allemande pût marcher sur Paris. Chaque pouce de territoire lui a été disputé. Nous n'avons reculé nulle part qu'après de durs combats.

·          Dans les Ardennes et en Lorraine, les troupes allemandes ont été repoussées avec de très grosses pertes. Les carnets de Pegoud  témoignage du 2 septembre

·          La principale colonne de l'armée d'invasion avance. Elle était hier dans la forêt de Compiègne. Elle ne reculera devant aucun sacrifice pour nous faire entendre son canon. Nous sommes habitués à voir ses avions. Cependant sur ses flancs, nos armées et l'armée anglaise continuent, soit à manœuvrer, soit à combattre.
Malgré l'énorme poussée de plus d'un million d'hommes, l'heure marquée pour notre chute par l'état-major allemand est donc passée. Nous sommes debout. Nous tenons.

·          Et, dès lors, c'est l'état-major allemand qui avoue l'échec de son plan. Il devait se retourner contre les russes qu'après nous avoir abattus. Et voici deux jours que les trains succèdent aux trains, emportant de Belgique en Prusse des troupes destinées à disputer aux Russes la route de Berlin.

Vendredi 4 septembre

·          Fin des combats de la forêt de Vitrimont, qui ont commencé le 25 août. (11ème DIVISION : 26 RI - 37 RI - 69 RI - 79 RI - 2 BCP - 4 BCP)

·          Début de la Bataille du Grand Couronné (2ème Armée : 200 000 hommes)

·          Le 21ème CA part pour la Marne.

Samedi 5 septembre

·           Position des troupes avant la bataille de la Marne

 

Dimanche 6 septembre

Bataille de la Marne (partie Est ; positions le 6 septembre 1914 matin)

 

LES MARAIS DE SAINT-GOND ET LA TROUSE DE MAILLY

 

  LA BATAILLE DE RUPTURE  VON HAUSEN A LA TROUSE DE MAILLY RÔLE DE LA 4e ARMEE DE LANGLE DE CARY (6 Septembre).

Texte des instructions générales du Commandement supérieur allemand pour la bataille de la Marne.      Critique de ces ordres. - Rôle de l'armée von Hausen. - Brèche dans le front allemand. Liaison entre l'armée Foch et l'armée Langle de Cary. - La division de l'Espée. L'armée Langle de Cary à Vitry-le-François.

 

Le 6 septembre au matin, la IXe Armée, avec sa division de gauche (42e D.I.), attaque vers le nord-ouest en liaison avec la Ve Armée, le centre et la droite tenant les marais de Saint-Gond, et, sur le prolongement des marais, derrière la Somme, les routes venant du nord et du nord-est.

La 42e D.I. se heurte presque aussitôt au centre de la IIe Armée allemande. Elle est ramenée sur ses positions de départ et ne s'y maintient qu'au prix de combats acharnés.

Le 9e Corps, aux prises avec la gauche de cette même IIe Armée, ne peut maintenir ses avant-gardes au nord du marais, mais reste maître des débouchés sud. A l'est, le 11e Corps, attaqué par la droite de l'Armée von Hausen (IIIe), conserve sensiblement ses positions, mais subit des pertes élevées. La 9e D. de Cav., qui surveillait l'intervalle entre les IXe et IVe Armées, doit se replier sur Sommesous. Ainsi, l'Armée Foch est contrainte de prendre, dès le début, une attitude nettement défensive; il ne s'agit plus, pour l'instant, que de tenir à tout prix en s'accrochant au terrain si l'ennemi attaque.

A la IVe Armée, 1e 2e Corps et le C.A.C. combattent toute la journée pour disputer à la IVe Armée allemande les débouchés au canal de la Marne au Rhin. Ils parviennent dans l'ensemble à contenir l'ennemi sur cette ligne d'eau; le Corps colonial est particulièrement éprouvé. A leur gauche, le 12e Corps, qui n'a qu'une partie de ses forces en ligne, barre à l'aile droite de l'armée du duc de Wurtemberg (IVe) le débouché de la Marne par la grand-route de Vitry à Brienne. Le 17e Corps n'a pas été engagé. Le Général de Langle le porte à l'alignement du reste de l'armée.

Le rappel vers Sommesous de la division de cavalerie appartenant à la IXe Armée d'une part, le resserrement de l'aile gauche de la IVe Armée d'autre part, ouvrent entre Mailly et Sompuis, une brèche dans laquelle il n'y a, pour l'instant, qu'un faible détachement du 17e Corps, alors que la droite de la IIIe Armée allemande s'y dirige et n'est plus éloignée, le 6 au soir, que d'une dizaine de kilomètres tout au plus. Le Général en chef met le 21e Corps à la disposition du Général de Langle. Mais ce corps ne pourra pleinement intervenir avant le 8. 

 

Lundi 7 septembre

·           Dans la grande action engagée entre l'armée franco-anglaise et l'armée allemande sur le vaste front qui s'étend de la région de Meaux aux approches de Verdun, tandis que nous avons dans les Vosges des succès partiels, et lorsque la reste sans changement à notre centre, l'armée de Paris livre sur l'Ourcq des combats heureux et la progression des troupes franco-anglaises s'accentue à notre aile gauche.

Bataille de la Marne (partie ouest; positions le 7 septembre 1914)

 

·           Le ministre de la Guerre, au nom du gouvernement et du pays tout entier, adresse aux défenseurs et à la population de Maubeuge, l'expression de son admiration pour leur attitude héroïque. Le gouverneur de la ville est cité à l'ordre du jour des armées.

·           Les Russes détruisent deux divisions de l'armée autrichienne de Lemberg, battent une seconde armée dans la région de Lublin, et s'emparent des puissantes fortifications de Nicolaïeff, détruisant les coupoles blindées et prenant 40 canons et de fortes quantités de munitions.

·           La panique grandit à vienne, où 20000 hommes sont employés à des travaux de défense. L'Autriche, aux abois, convoque en hâte ses dernières recrues.

 

LA JOURNEE DU 7 SUR L'OURCQ

 

A la IXe Armée, le Général Foch s'efforce d'attaquer à nouveau pour appuyer les progrès de la Ve Armée. A peine déclenchée, l'attaque se heurte comme la veille à une violente poussée de l'ennemi. La lutte est particulièrement acharnée à la soudure de la 42e D.I. et du 9e Corps. Ces deux unités, par leurs efforts conjugués, limitent le recul et empêchent le centre et la gauche de l'Armée von Bulow de prendre pied sur les hauteurs de Mondement, cependant qu'à droite, le 11e Corps, très éprouvé par ses pertes de la veille, subit sans répit le feu des batteries lourdes adverses et, le soir, une vive attaque d'infanterie. Le Commandant de l'armée met à sa disposition, pour contre-attaquer, sa dernière réserve, la 18e D.I. qui vient de débarquer.

La IVe Armée est attaquée sur tout son front, et déjà l'ennemi -la gauche de l'Armée von Hausen -pénètre dans la brèche de Mailly. Le détachement du 17e Corps, à peine renforcé, le refoule momentanément. Le 21e Corps est encore une étape en arrière; seules sa cavalerie et son artillerie sont à pied d'œuvre. Le Général de Langle amène en outre la 23e DI du 12e Corps, prête à entrer en ligne le 7 au soir, en échelon refusé du 17e Corps.

Des abords de Sompuis jusqu'à Pargny-sur-Saulx, l'armée a maintenu ses positions dans l'ensemble. La lutte, très vive aux ailes, s'est apaisée au centre après une contre-attaque montée, pour faire diversion, avec une brigade fraîche du Corps colonial et une brigade du 2e Corps.

A droite, l'ennemi s'est emparé de Sermaise et a pénétré dans la forêt de Trois-Fontaines. De ce côté, le Général de Langle se repose sur la IIIe Armée du soin de contenir l'adversaire qui déborde sa droite. Quant à lui, il ne cesse d'escompter la possibilité d'obtenir un succès tactique dans la région de Sompuis.

 

La bataille des marais Saint-GOND partie 1 - partie 2

Mardi 8 septembre

·          La marche en avant des armées allemandes en France est complètement arrêtée.

·          Elles subissent des échecs sensibles à Fère-Champenoise et à Montmirail, et cherchent vainement à enrayer notre offensive sur les rives de l'Ourcq, où leurs attaques furieuses demeurent sans succès.

·          Il en est de même dans la région de Nancy, tandis que nous reprenons, plus à l'Est, la crête de Mandray et le col des Fourneaux.

·         Nos alliés anglais progressent sur la Marne, entre Meaux et Sézanne, nous faisons de nombreux prisonniers et nous nous emparons de caissons et de mitrailleuses.

·       Le 6ème Division de Cavalerie Part pour la Marne.

·          Une nouvelle tentative des Allemands contre Anvers est arrêtée par l'ouverture des écluses. Une partie de l'artillerie ennemie, qui s'était avancée vers Termonde, est perdue. En même temps, l'artillerie belge ouvre un feu violent sur le troupes allemandes, leur tuant un millier d'hommes et en blessant près de trois mille.

·          La situation ne varie pas en Prusse, mais de vifs combats s'engagent en Galicie, où les Autrichiens poursuivent leur retraite dans des conditions pénibles. Leurs pertes sont énormes et de nombreux régiments sont complètement décimés.   

 

Avant le jour, une violente attaque, menée par la gauche de l'Armée von Bulow et la droite de l'Armée von Hausen, fait plier la droite de l'Armée Foch (11e Corps). Ne disposant d'aucune réserve, le commandant de la IXe Armée s'adresse d'abord à la IVe Armée espérant l'intervention du 21e Corps. Mais le 21e Corps est encore trop loin et la brèche est trop grande. Le Général Foch demande alors, et obtient, l'aide de la Ve Armée dont le Corps de droite reçoit aussitôt l'ordre d'attaquer face au nord-est, en liaison avec la 42e D.I. Tout le terrain perdu la veille est repris.

Le repli de la droite a entraîné le repli du centre (9e Corps). Le Général Foch prescrit une contre-offensive. Ebauchée en fin de journée, cette manœuvre a au moins pour résultat d'empêcher l'ennemi d'accentuer son avance. Enfin, puisque la Ve Armée accepte de relever la 42e DI et prête à cet effet le 10e Corps, le commandant de la IXe Armée décide de transporter cette 42e DI de sa gauche à sa droite.  

L'aile gauche de l'Armée von Hausen, momentanément refoulée la veille à l'entrée de la brèche de Mailly, attaque à nouveau, avec plus de force, .la gauche de la IVe Armée. Elle submerge le détachement du 17e Corps. L'entrée en ligne de .l'artillerie et de la cavalerie de la division de tête du 21e Corps au fond de la brèche, l'engagement de la 23e DI du 12e Corps amenée à la gauche du 17e Corps, enfin une suprême contre-attaque de ce Corps, épuisé, arrêtent de ce côté la poussée de l'ennemi. Cependant, le flanc droit de la IXe Armée reste découvert.

Au sud de Vitry, le 12e Corps, vivement pressé lui aussi, conserve .l'ensemble de ses positions. Sur la rive droite de la Marne, le Corps colonial continue à profiter d'un certain répit. 

Par contre, le 2e Corps à l'aile droite de l'Armée, comme les 12e et 17e à l'aile gauche, soutient de durs combats. 

 

 

 

 

Mercredi 9 septembre

 

·          On ne signale aucun changement notoire à notre droite, non plus qu'au centre, où l'avance de nos troupes s'est maintenue. A gauche, au contraire, malgré tous leurs efforts contre l'aile groupée sur l'Ourcq, les Allemands ont été contraints de reculer de 40 km, tandis que l'armée anglaise franchisait la Marne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tandis que s'opère sans gêne la relève de la 42e DI. par le 10e Corps, des troupes allemandes attaquent de nouveau sur tout le front de la IXe Armée. Elles enlèvent Mondement au 9e Corps et abordent l'étroit plateau qui domine la plaine de Fère-Champenoise où opère le reste de l'Armée. Le 11e Corps recule de quatre à cinq kilomètres et l'intervalle qui le sépare de la IVe Armée s'élargit encore. Le Général Foch compte sur l'appoint de la 42e DI pour arrêter la poussée de l'adversaire et l'empêcher de prendre à revers les défenseurs du plateau de Mondement. Pressentant que le moment est proche où l'ennemi va reculer, ili ordonne la reprise générale de l'offensive.

De fait, au moment où le 9e Corps, sans attendre la 42e DI, se porte en avant pour rentrer dans Mondement et reprendre une grande partie du terrain perdu au sud des marais, l'armée von Bulow s'est déjà mise en retraite, entraînant avec elle la droite de l'armée von Hausen. La retraite allemande ne s'étend pas encore à la gauche de l'armée von Hausen qui, si elle progresse plus dans la brèche de Mailly, y résiste toujours. C'est seulement en fin de journée qu'une division du 21e Corps commence à faire sentir son action au sud-ouest de Sompuis. L'armée du duc de Wurtemberg a, dans l'ensemble, suspendu ses attaques; elle se contente d'arrêter par son canon toute tentative de progression de la IVe Armée française. La droite de cette IVe armée, restée en liaison avec la gauche de la IIIe Armée, commence à gagner un peu de terrain dans la forêt de Trois-Fontaines.

 

 

 

 

Le général de Langle prescrit un nouveau renforcement de sa gauche au moyen d'éléments prélevés sur sa droite; une division du Corps colonial, une brigade du 2e Corps. La bataille est gagnée; c'est plus à l'ouest que le sort s'en est joué. Menacée d'enveloppement par la VIIe Armée française (Maunoury), la 1e Armée allemande (von Kluck) a dû s'arrêter puis battre en retraite entraînant de proche en proche le recul des autres armées allemandes. La IVe et la IXe Armée ont magnifiquement rempli leur mission en contenant dans des conditions très difficiles, la poussée des IIle, IIIe et IVe Armées allemandes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

·          MONDEMENT :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

·          Le 13ème Corps, commandé par le Général Alix quitte le front de Lorraine, en direction de l’Oise, dans la région de Compiegne.

 

 

 

 

·          Tous les renseignements recueillis auprès des blessés français ou des prisonniers allemands s'accordent pour établir que l'ennemi manque de munitions et est en proie à une extrême fatigue.

 

 

 

 

·          Deux drapeaux pris sur l'Ourcq à l'ennemi ont été apportés au quartier général de l'armée de Paris. L'un était celui des fusiliers de Magdebourg, décoré de la croix de fer en 1870. Le fantassin réserviste Guilmard, qui s'en est emparé, a été félicité par le général Galliéni, qui lui a remis la médaille militaire.

 

 

 

 

·          Il se confirme que l'empereur Guillaume est venu assister aux récentes opérations de ses armées dans la région de Nancy, et l'on assure qu'il est reparti très mécontent de l'inutilité de leurs attaques.

 

 

 

 

·          Lord Kitchener demande à Mr Millerand de transmettre au général Joffre les sentiments de l'armée anglaise, heureuse et fière de coopérer avec nos troupes et de leur prêter un appui sur lequel elles pourront toujours compter.

 

 

 

 

·          Les Autrichiens, unis aux Allemands, sont battus dans la direction de Lublin et sur la rive gauche de la Vistule. De grandes batailles sont engagées depuis Rawa-Ruska jusqu'au Dniester, où l'armée autrichienne, battue à Lemberg, a reçu des renforts.

 

 

 

 

  • Les Serbes et les Monténégrins pénètrent sur le territoire autrichien.



Jeudi 10 septembre

·           En France, sur tout le front, la bataille continue. C'est seulement sur le route de Château-Salins que les Allemands marquent une légère avance, compensée, dans la même région, par celle de nos troupes vers la forêt de Champenoux.

 

 

 

 

·           Au centre et à droite, la situation reste la même, tandis qu'à gauche le recul de l'ennemi s'accentue; entre Château-Thierry et Vitry-le-François, la garde prussienne est repoussée au dessus des marais de Saint Gond; en même temps, l'armée franco-anglaise, qui a passé la Marne entre la Ferté-sous-Jouarre et Château-Thierry, gagne encore vingt kilomètres sur les Allemands, auxquels les Anglais prennent des mitrailleuses et font de nombreux prisonniers.
Un drapeau allemand, conquis le jour même traverse Paris, aux applaudissements de la foule, et l'on apprend que le prince Joachim, deuxième fils de l'empereur Guillaume, a été grièvement blessé dans les combats de Saint- Gond.

 

 

 

 

·           Les Russes continuent de masser des troupes en Prusse, pendant qu'ils poursuivent leurs succès en Galicie. Ils battent les Autrichiens sur les lignes de Rawa-Ruska, aprés quatre jours de lutte et entament une autre grande bataille, au sud de Lemberg, contre plusieurs corps autrichiens renforcés de deux corps allemands.

 

 

 

 

·           L'offensive serbe et monténégrine se poursuit victorieusement, et les Serbes s'emparent de Semlin.

 

 

 

 

·           Le nouveau pape exprime son horreur pour la guerre actuelle, dans un appel adressé au monde catholique, et demande aux chefs d'Etat et de gouvernements de hâter la conclusion de la paix.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la nuit du 9 au 10 septembre, l'ennemi accentue son repli. La IXe Armée fait, dans la matinée du 10, un bond en avant en direction du nord-est et atteint sans difficulté la ligne générale Etoges, Morain-le-Petit, la Somme.:) Dans l'après-midi, le Général Foch prescrit de pousser jusqu'au front Vertus, Germinon, la Soude. La gauche de l'armée (10e Corps) atteint facilement Vertus, Bergère-les-Vertus, mais son centre et sa droite sont arrêtés sur la Somme par des arrière-gardes ennemies.

Pendant la journée du. 10,- la gauche de, la IVe. Armée (21e, 17e, 12e Corps) arrive à la voie ferrée, mais reste impuissante jusqu'au soir à briser la résistance ennemie au-delà de cette ligne . A :la droite.. le 2e Corps, attaqué, perd un peu de terrain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 11 septembre

 

·          Les succès anglo-français se poursuivent au centre et à l'aile gauche, où les armées allemandes, commandées par les généraux von Kluck et von Bulow, après de vains efforts pour regagner le terrain perdu pendant les quatre journées précédentes, abandonnent le contact avec nos troupes et battent en retraite dans la direction de l'Aisne et de l'Oise. Poursuivies vigoureusement, elles abandonnent de nombreuses munitions, du matériel, des blessés et des prisonniers.

 

 

 

 

·          L'armée anglaise s'empare de onze canons, fait 1500 prisonniers et enlève un matériel important.

 

 

 

 

·          Dans une lettre où il loue les conceptions stratégiques du généralissime, le Président de la République prie le ministre de la Guerre de transmettre au général commandant en chef, aux officiers et aux soldats, "l'expression de son admiration, ainsi que les félicitations et les encouragements du gouvernement de la République".

 

 

 

 

·          Sur la proposition de Mr Asquith, la Chambre des communes décide d'augmenter l'armée anglaise de 500.000 hommes. L'Angleterre pourra ainsi mettre en campagne plus de 1.200.000 combattants.

 

 

 

 

·          Au sud de Lemberg, les Autrichiens sont de nouveau repoussés par les Russes, qui contraignent également à la retraite une seconde armée autrichienne, groupée à Tomachoff. Pendant ce temps, l'offensive serbe se prononce sur le territoire autrichien, et semble avoir pour but une jonction avec les Russes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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