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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 18:18
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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 18:14
Actions d'artillerie assez violentes dans la région de Villers-Bretonneux et sur les deux rives de l'Avre.
En Lorraine, nos patrouilles ont fait des prisonniers.
Sur le front britannique, une attaque locale lancée par l'ennemi sur un de nos postes, dans le voisinage de Saint-Julien, a été repoussée par le feu des mitrailleuses.
Des postes tenus par l'ennemi dans le secteur de Meteren ont été enlevés par les troupes anglaises pendant la nuit. Nos alliés ont fait des prisonniers.
Les troupes françaises ont amélioré leurs positions dans le voisinage de Locre.
Sur le front italien, des patrouilles anglaises ont fait irruption dans des tranchées ennemies au sud-ouest de Canove et au sud d'Asiago et ont infligé des pertes aux occupants. L'artillerie ennemie a été assez active dans la zone du Tonale, dans la région d'Asiago et en plusieurs autres secteurs. Elle a été partout violemment contrebattue.
Les tirs de l'artillerie italienne ont allumé des incendies et provoqué des explosions dans les lignes ennemies. Le dépôt de munitions de Costa, au nord d'Asiago, a sauté.
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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 18:12
Actions d'artillerie assez violentes dans la région de Villers-Bretonneux et sur les deux rives de l'Avre.
En Lorraine, nos patrouilles ont fait des prisonniers.
Sur le front britannique, une attaque locale lancée par l'ennemi sur un de nos postes, dans le voisinage de Saint-Julien, a été repoussée par le feu des mitrailleuses.
Des postes tenus par l'ennemi dans le secteur de Meteren ont été enlevés par les troupes anglaises pendant la nuit. Nos alliés ont fait des prisonniers.
Les troupes françaises ont amélioré leurs positions dans le voisinage de Locre.
Sur le front italien, des patrouilles anglaises ont fait irruption dans des tranchées ennemies au sud-ouest de Canove et au sud d'Asiago et ont infligé des pertes aux occupants. L'artillerie ennemie a été assez active dans la zone du Tonale, dans la région d'Asiago et en plusieurs autres secteurs. Elle a été partout violemment contrebattue.
Les tirs de l'artillerie italienne ont allumé des incendies et provoqué des explosions dans les lignes ennemies. Le dépôt de munitions de Costa, au nord d'Asiago, a sauté.
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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 18:09
Lutte d'artillerie assez violente au nord et au sud de l'Avre, dans le secteur de Noyon et sur la rive sud de l'Oise.
Sur la rive droite de la Meuse et en Haute-Alsace, des détachements ennemis, repoussés par nos feux, ont laissé des prisonniers entre nos mains sans obtenir de résultat.
Sur le front britannique, l'attaque en grande force tentée par l'ennemi dans la région de Locre a totalement échoué. Tout le terrain primitivement perdu par les troupes alliées a été reconquis. Le village de Locre est aux mains des Anglais. Nous avons fait un certain nombre de prisonniers.
Les lignes franco-anglaises ont été avancées à l'est de Villers-Bretonneux.
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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 11:52
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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 07:56
Septembre 1914 

Semaine du 1er au 6 septembre

·          Il faut distinguer entre l'offensive allemande qui était de pousser sur Paris, et le plan allemand, nous abattre avant de se porter contre la Russie.

·          L'offensive a réussie, le plan échoué.

·          Le succès du plan allemand était subordonné à des conditions de temps.

·          Première condition : il eût fallu crever notre couverture. Notre frontière du Nord-Est restait moins solidement gardée que notre frontière de l'Est. Il eût fallu pouvoir y jeter, en quelques jours, le gros des forces allemandes. Ce fut fait en trois semaines.

·          La résistance de la Belgique a ralentie l'offensive allemande.

·          Notre frontière franchie, il eût fallu que l'armée allemande pût marcher sur Paris. Chaque pouce de territoire lui a été disputé. Nous n'avons reculé nulle part qu'après de durs combats.

·          Dans les Ardennes et en Lorraine, les troupes allemandes ont été repoussées avec de très grosses pertes. Les carnets de Pegoud  témoignage du 2 septembre

·          La principale colonne de l'armée d'invasion avance. Elle était hier dans la forêt de Compiègne. Elle ne reculera devant aucun sacrifice pour nous faire entendre son canon. Nous sommes habitués à voir ses avions. Cependant sur ses flancs, nos armées et l'armée anglaise continuent, soit à manœuvrer, soit à combattre.
Malgré l'énorme poussée de plus d'un million d'hommes, l'heure marquée pour notre chute par l'état-major allemand est donc passée. Nous sommes debout. Nous tenons.

·          Et, dès lors, c'est l'état-major allemand qui avoue l'échec de son plan. Il devait se retourner contre les russes qu'après nous avoir abattus. Et voici deux jours que les trains succèdent aux trains, emportant de Belgique en Prusse des troupes destinées à disputer aux Russes la route de Berlin.

Vendredi 4 septembre

·          Fin des combats de la forêt de Vitrimont, qui ont commencé le 25 août. (11ème DIVISION : 26 RI - 37 RI - 69 RI - 79 RI - 2 BCP - 4 BCP)

·          Début de la Bataille du Grand Couronné (2ème Armée : 200 000 hommes)

·          Le 21ème CA part pour la Marne.

Samedi 5 septembre

·           Position des troupes avant la bataille de la Marne

 

Dimanche 6 septembre

Bataille de la Marne (partie Est ; positions le 6 septembre 1914 matin)

 

LES MARAIS DE SAINT-GOND ET LA TROUSE DE MAILLY

 

  LA BATAILLE DE RUPTURE  VON HAUSEN A LA TROUSE DE MAILLY RÔLE DE LA 4e ARMEE DE LANGLE DE CARY (6 Septembre).

Texte des instructions générales du Commandement supérieur allemand pour la bataille de la Marne.      Critique de ces ordres. - Rôle de l'armée von Hausen. - Brèche dans le front allemand. Liaison entre l'armée Foch et l'armée Langle de Cary. - La division de l'Espée. L'armée Langle de Cary à Vitry-le-François.

 

Le 6 septembre au matin, la IXe Armée, avec sa division de gauche (42e D.I.), attaque vers le nord-ouest en liaison avec la Ve Armée, le centre et la droite tenant les marais de Saint-Gond, et, sur le prolongement des marais, derrière la Somme, les routes venant du nord et du nord-est.

La 42e D.I. se heurte presque aussitôt au centre de la IIe Armée allemande. Elle est ramenée sur ses positions de départ et ne s'y maintient qu'au prix de combats acharnés.

Le 9e Corps, aux prises avec la gauche de cette même IIe Armée, ne peut maintenir ses avant-gardes au nord du marais, mais reste maître des débouchés sud. A l'est, le 11e Corps, attaqué par la droite de l'Armée von Hausen (IIIe), conserve sensiblement ses positions, mais subit des pertes élevées. La 9e D. de Cav., qui surveillait l'intervalle entre les IXe et IVe Armées, doit se replier sur Sommesous. Ainsi, l'Armée Foch est contrainte de prendre, dès le début, une attitude nettement défensive; il ne s'agit plus, pour l'instant, que de tenir à tout prix en s'accrochant au terrain si l'ennemi attaque.

A la IVe Armée, 1e 2e Corps et le C.A.C. combattent toute la journée pour disputer à la IVe Armée allemande les débouchés au canal de la Marne au Rhin. Ils parviennent dans l'ensemble à contenir l'ennemi sur cette ligne d'eau; le Corps colonial est particulièrement éprouvé. A leur gauche, le 12e Corps, qui n'a qu'une partie de ses forces en ligne, barre à l'aile droite de l'armée du duc de Wurtemberg (IVe) le débouché de la Marne par la grand-route de Vitry à Brienne. Le 17e Corps n'a pas été engagé. Le Général de Langle le porte à l'alignement du reste de l'armée.

Le rappel vers Sommesous de la division de cavalerie appartenant à la IXe Armée d'une part, le resserrement de l'aile gauche de la IVe Armée d'autre part, ouvrent entre Mailly et Sompuis, une brèche dans laquelle il n'y a, pour l'instant, qu'un faible détachement du 17e Corps, alors que la droite de la IIIe Armée allemande s'y dirige et n'est plus éloignée, le 6 au soir, que d'une dizaine de kilomètres tout au plus. Le Général en chef met le 21e Corps à la disposition du Général de Langle. Mais ce corps ne pourra pleinement intervenir avant le 8. 

 

Lundi 7 septembre

·           Dans la grande action engagée entre l'armée franco-anglaise et l'armée allemande sur le vaste front qui s'étend de la région de Meaux aux approches de Verdun, tandis que nous avons dans les Vosges des succès partiels, et lorsque la reste sans changement à notre centre, l'armée de Paris livre sur l'Ourcq des combats heureux et la progression des troupes franco-anglaises s'accentue à notre aile gauche.

Bataille de la Marne (partie ouest; positions le 7 septembre 1914)

 

·           Le ministre de la Guerre, au nom du gouvernement et du pays tout entier, adresse aux défenseurs et à la population de Maubeuge, l'expression de son admiration pour leur attitude héroïque. Le gouverneur de la ville est cité à l'ordre du jour des armées.

·           Les Russes détruisent deux divisions de l'armée autrichienne de Lemberg, battent une seconde armée dans la région de Lublin, et s'emparent des puissantes fortifications de Nicolaïeff, détruisant les coupoles blindées et prenant 40 canons et de fortes quantités de munitions.

·           La panique grandit à vienne, où 20000 hommes sont employés à des travaux de défense. L'Autriche, aux abois, convoque en hâte ses dernières recrues.

 

LA JOURNEE DU 7 SUR L'OURCQ

 

A la IXe Armée, le Général Foch s'efforce d'attaquer à nouveau pour appuyer les progrès de la Ve Armée. A peine déclenchée, l'attaque se heurte comme la veille à une violente poussée de l'ennemi. La lutte est particulièrement acharnée à la soudure de la 42e D.I. et du 9e Corps. Ces deux unités, par leurs efforts conjugués, limitent le recul et empêchent le centre et la gauche de l'Armée von Bulow de prendre pied sur les hauteurs de Mondement, cependant qu'à droite, le 11e Corps, très éprouvé par ses pertes de la veille, subit sans répit le feu des batteries lourdes adverses et, le soir, une vive attaque d'infanterie. Le Commandant de l'armée met à sa disposition, pour contre-attaquer, sa dernière réserve, la 18e D.I. qui vient de débarquer.

La IVe Armée est attaquée sur tout son front, et déjà l'ennemi -la gauche de l'Armée von Hausen -pénètre dans la brèche de Mailly. Le détachement du 17e Corps, à peine renforcé, le refoule momentanément. Le 21e Corps est encore une étape en arrière; seules sa cavalerie et son artillerie sont à pied d'œuvre. Le Général de Langle amène en outre la 23e DI du 12e Corps, prête à entrer en ligne le 7 au soir, en échelon refusé du 17e Corps.

Des abords de Sompuis jusqu'à Pargny-sur-Saulx, l'armée a maintenu ses positions dans l'ensemble. La lutte, très vive aux ailes, s'est apaisée au centre après une contre-attaque montée, pour faire diversion, avec une brigade fraîche du Corps colonial et une brigade du 2e Corps.

A droite, l'ennemi s'est emparé de Sermaise et a pénétré dans la forêt de Trois-Fontaines. De ce côté, le Général de Langle se repose sur la IIIe Armée du soin de contenir l'adversaire qui déborde sa droite. Quant à lui, il ne cesse d'escompter la possibilité d'obtenir un succès tactique dans la région de Sompuis.

 

La bataille des marais Saint-GOND partie 1 - partie 2

Mardi 8 septembre

·          La marche en avant des armées allemandes en France est complètement arrêtée.

·          Elles subissent des échecs sensibles à Fère-Champenoise et à Montmirail, et cherchent vainement à enrayer notre offensive sur les rives de l'Ourcq, où leurs attaques furieuses demeurent sans succès.

·          Il en est de même dans la région de Nancy, tandis que nous reprenons, plus à l'Est, la crête de Mandray et le col des Fourneaux.

·         Nos alliés anglais progressent sur la Marne, entre Meaux et Sézanne, nous faisons de nombreux prisonniers et nous nous emparons de caissons et de mitrailleuses.

·       Le 6ème Division de Cavalerie Part pour la Marne.

·          Une nouvelle tentative des Allemands contre Anvers est arrêtée par l'ouverture des écluses. Une partie de l'artillerie ennemie, qui s'était avancée vers Termonde, est perdue. En même temps, l'artillerie belge ouvre un feu violent sur le troupes allemandes, leur tuant un millier d'hommes et en blessant près de trois mille.

·          La situation ne varie pas en Prusse, mais de vifs combats s'engagent en Galicie, où les Autrichiens poursuivent leur retraite dans des conditions pénibles. Leurs pertes sont énormes et de nombreux régiments sont complètement décimés.   

 

Avant le jour, une violente attaque, menée par la gauche de l'Armée von Bulow et la droite de l'Armée von Hausen, fait plier la droite de l'Armée Foch (11e Corps). Ne disposant d'aucune réserve, le commandant de la IXe Armée s'adresse d'abord à la IVe Armée espérant l'intervention du 21e Corps. Mais le 21e Corps est encore trop loin et la brèche est trop grande. Le Général Foch demande alors, et obtient, l'aide de la Ve Armée dont le Corps de droite reçoit aussitôt l'ordre d'attaquer face au nord-est, en liaison avec la 42e D.I. Tout le terrain perdu la veille est repris.

Le repli de la droite a entraîné le repli du centre (9e Corps). Le Général Foch prescrit une contre-offensive. Ebauchée en fin de journée, cette manœuvre a au moins pour résultat d'empêcher l'ennemi d'accentuer son avance. Enfin, puisque la Ve Armée accepte de relever la 42e DI et prête à cet effet le 10e Corps, le commandant de la IXe Armée décide de transporter cette 42e DI de sa gauche à sa droite.  

L'aile gauche de l'Armée von Hausen, momentanément refoulée la veille à l'entrée de la brèche de Mailly, attaque à nouveau, avec plus de force, .la gauche de la IVe Armée. Elle submerge le détachement du 17e Corps. L'entrée en ligne de .l'artillerie et de la cavalerie de la division de tête du 21e Corps au fond de la brèche, l'engagement de la 23e DI du 12e Corps amenée à la gauche du 17e Corps, enfin une suprême contre-attaque de ce Corps, épuisé, arrêtent de ce côté la poussée de l'ennemi. Cependant, le flanc droit de la IXe Armée reste découvert.

Au sud de Vitry, le 12e Corps, vivement pressé lui aussi, conserve .l'ensemble de ses positions. Sur la rive droite de la Marne, le Corps colonial continue à profiter d'un certain répit. 

Par contre, le 2e Corps à l'aile droite de l'Armée, comme les 12e et 17e à l'aile gauche, soutient de durs combats. 

 

 

 

 

Mercredi 9 septembre

 

·          On ne signale aucun changement notoire à notre droite, non plus qu'au centre, où l'avance de nos troupes s'est maintenue. A gauche, au contraire, malgré tous leurs efforts contre l'aile groupée sur l'Ourcq, les Allemands ont été contraints de reculer de 40 km, tandis que l'armée anglaise franchisait la Marne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tandis que s'opère sans gêne la relève de la 42e DI. par le 10e Corps, des troupes allemandes attaquent de nouveau sur tout le front de la IXe Armée. Elles enlèvent Mondement au 9e Corps et abordent l'étroit plateau qui domine la plaine de Fère-Champenoise où opère le reste de l'Armée. Le 11e Corps recule de quatre à cinq kilomètres et l'intervalle qui le sépare de la IVe Armée s'élargit encore. Le Général Foch compte sur l'appoint de la 42e DI pour arrêter la poussée de l'adversaire et l'empêcher de prendre à revers les défenseurs du plateau de Mondement. Pressentant que le moment est proche où l'ennemi va reculer, ili ordonne la reprise générale de l'offensive.

De fait, au moment où le 9e Corps, sans attendre la 42e DI, se porte en avant pour rentrer dans Mondement et reprendre une grande partie du terrain perdu au sud des marais, l'armée von Bulow s'est déjà mise en retraite, entraînant avec elle la droite de l'armée von Hausen. La retraite allemande ne s'étend pas encore à la gauche de l'armée von Hausen qui, si elle progresse plus dans la brèche de Mailly, y résiste toujours. C'est seulement en fin de journée qu'une division du 21e Corps commence à faire sentir son action au sud-ouest de Sompuis. L'armée du duc de Wurtemberg a, dans l'ensemble, suspendu ses attaques; elle se contente d'arrêter par son canon toute tentative de progression de la IVe Armée française. La droite de cette IVe armée, restée en liaison avec la gauche de la IIIe Armée, commence à gagner un peu de terrain dans la forêt de Trois-Fontaines.

 

 

 

 

Le général de Langle prescrit un nouveau renforcement de sa gauche au moyen d'éléments prélevés sur sa droite; une division du Corps colonial, une brigade du 2e Corps. La bataille est gagnée; c'est plus à l'ouest que le sort s'en est joué. Menacée d'enveloppement par la VIIe Armée française (Maunoury), la 1e Armée allemande (von Kluck) a dû s'arrêter puis battre en retraite entraînant de proche en proche le recul des autres armées allemandes. La IVe et la IXe Armée ont magnifiquement rempli leur mission en contenant dans des conditions très difficiles, la poussée des IIle, IIIe et IVe Armées allemandes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

·          MONDEMENT :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

·          Le 13ème Corps, commandé par le Général Alix quitte le front de Lorraine, en direction de l’Oise, dans la région de Compiegne.

 

 

 

 

·          Tous les renseignements recueillis auprès des blessés français ou des prisonniers allemands s'accordent pour établir que l'ennemi manque de munitions et est en proie à une extrême fatigue.

 

 

 

 

·          Deux drapeaux pris sur l'Ourcq à l'ennemi ont été apportés au quartier général de l'armée de Paris. L'un était celui des fusiliers de Magdebourg, décoré de la croix de fer en 1870. Le fantassin réserviste Guilmard, qui s'en est emparé, a été félicité par le général Galliéni, qui lui a remis la médaille militaire.

 

 

 

 

·          Il se confirme que l'empereur Guillaume est venu assister aux récentes opérations de ses armées dans la région de Nancy, et l'on assure qu'il est reparti très mécontent de l'inutilité de leurs attaques.

 

 

 

 

·          Lord Kitchener demande à Mr Millerand de transmettre au général Joffre les sentiments de l'armée anglaise, heureuse et fière de coopérer avec nos troupes et de leur prêter un appui sur lequel elles pourront toujours compter.

 

 

 

 

·          Les Autrichiens, unis aux Allemands, sont battus dans la direction de Lublin et sur la rive gauche de la Vistule. De grandes batailles sont engagées depuis Rawa-Ruska jusqu'au Dniester, où l'armée autrichienne, battue à Lemberg, a reçu des renforts.

 

 

 

 

  • Les Serbes et les Monténégrins pénètrent sur le territoire autrichien.



Jeudi 10 septembre

·           En France, sur tout le front, la bataille continue. C'est seulement sur le route de Château-Salins que les Allemands marquent une légère avance, compensée, dans la même région, par celle de nos troupes vers la forêt de Champenoux.

 

 

 

 

·           Au centre et à droite, la situation reste la même, tandis qu'à gauche le recul de l'ennemi s'accentue; entre Château-Thierry et Vitry-le-François, la garde prussienne est repoussée au dessus des marais de Saint Gond; en même temps, l'armée franco-anglaise, qui a passé la Marne entre la Ferté-sous-Jouarre et Château-Thierry, gagne encore vingt kilomètres sur les Allemands, auxquels les Anglais prennent des mitrailleuses et font de nombreux prisonniers.
Un drapeau allemand, conquis le jour même traverse Paris, aux applaudissements de la foule, et l'on apprend que le prince Joachim, deuxième fils de l'empereur Guillaume, a été grièvement blessé dans les combats de Saint- Gond.

 

 

 

 

·           Les Russes continuent de masser des troupes en Prusse, pendant qu'ils poursuivent leurs succès en Galicie. Ils battent les Autrichiens sur les lignes de Rawa-Ruska, aprés quatre jours de lutte et entament une autre grande bataille, au sud de Lemberg, contre plusieurs corps autrichiens renforcés de deux corps allemands.

 

 

 

 

·           L'offensive serbe et monténégrine se poursuit victorieusement, et les Serbes s'emparent de Semlin.

 

 

 

 

·           Le nouveau pape exprime son horreur pour la guerre actuelle, dans un appel adressé au monde catholique, et demande aux chefs d'Etat et de gouvernements de hâter la conclusion de la paix.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la nuit du 9 au 10 septembre, l'ennemi accentue son repli. La IXe Armée fait, dans la matinée du 10, un bond en avant en direction du nord-est et atteint sans difficulté la ligne générale Etoges, Morain-le-Petit, la Somme.:) Dans l'après-midi, le Général Foch prescrit de pousser jusqu'au front Vertus, Germinon, la Soude. La gauche de l'armée (10e Corps) atteint facilement Vertus, Bergère-les-Vertus, mais son centre et sa droite sont arrêtés sur la Somme par des arrière-gardes ennemies.

Pendant la journée du. 10,- la gauche de, la IVe. Armée (21e, 17e, 12e Corps) arrive à la voie ferrée, mais reste impuissante jusqu'au soir à briser la résistance ennemie au-delà de cette ligne . A :la droite.. le 2e Corps, attaqué, perd un peu de terrain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 11 septembre

 

·          Les succès anglo-français se poursuivent au centre et à l'aile gauche, où les armées allemandes, commandées par les généraux von Kluck et von Bulow, après de vains efforts pour regagner le terrain perdu pendant les quatre journées précédentes, abandonnent le contact avec nos troupes et battent en retraite dans la direction de l'Aisne et de l'Oise. Poursuivies vigoureusement, elles abandonnent de nombreuses munitions, du matériel, des blessés et des prisonniers.

 

 

 

 

·          L'armée anglaise s'empare de onze canons, fait 1500 prisonniers et enlève un matériel important.

 

 

 

 

·          Dans une lettre où il loue les conceptions stratégiques du généralissime, le Président de la République prie le ministre de la Guerre de transmettre au général commandant en chef, aux officiers et aux soldats, "l'expression de son admiration, ainsi que les félicitations et les encouragements du gouvernement de la République".

 

 

 

 

·          Sur la proposition de Mr Asquith, la Chambre des communes décide d'augmenter l'armée anglaise de 500.000 hommes. L'Angleterre pourra ainsi mettre en campagne plus de 1.200.000 combattants.

 

 

 

 

·          Au sud de Lemberg, les Autrichiens sont de nouveau repoussés par les Russes, qui contraignent également à la retraite une seconde armée autrichienne, groupée à Tomachoff. Pendant ce temps, l'offensive serbe se prononce sur le territoire autrichien, et semble avoir pour but une jonction avec les Russes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 08:20

8 juin 1796 (20 prairial an IV) Ordre de bataille (Situation de l’armée Rhin et Moselle commandée par le général Moreau lors de sa campagne victorieuse contre l’archiduc Charles d’Autriche en 1796.)

 

Les Autrichiens abandonnent KAISERSLAUTERN, TRIPSTADT, NEUSTADT et SPIRE.

 

 

4 juillet 1796(16 messidor an IV)

Victoire de RASTADT

 

 

9 juillet 1796 (21 messidor an IV)

Victoire d’ ETTLINGEN

 

 

11 août 1796 (24 thermidor an IV)

 

Victoire de NERESHEIM / HEIDENHEIM

 

 

24 août 1796 (7 fructidor an IV)

 

Victoire de FRIEDBERG. Le Danube est atteint.

 

 

Vendredi 23 septembre 1796  (duodi 2 vendémiaire an 5)

L’armée d’Italie sous les ordres du Général de division et commandant KILMAINE : L’ennemi, attaqué à Governolo, est mis en déroute avec perte de 1100 hommes faits prisonniers, 5 canons et caissons tous attelés.

Mardi 27 septembre 1976  (sextidi 6 vendémiaire an 5)

Combats de l’armée de Sambre et Meuse sous les ordres du Général de Brigade et commandant  HARDY  : Attaque faite par l’ennemi sur les points de Wurstatt, Nider-Ulm, Ober et Nider-Ingelheim, d’ou il est repoussé avec vigueur ; grand nombre des siens tués et blessés ; 60 faits prisonniers

Jeudi 29 septembre 1796 (octidi 8 vendémiaire an 5)

L’armée d’Italie : 150 hommes font une sortie de Mantoue pour se procurer du fourrage ; ne pouvant rentrer, ils se retirent à Reggio, ou les habitants armées les poursuivent jusqu’au château de Monte-Chierogolo, et les font prisonniers par capitulation.

Dimanche 2 octobre 1796 (primidi 11 vendémiaire an 5)

L’armée du Rhin et de Moselle sous les ordres du Général en Chef MOREAU et des Généraux de Division DESAIX et SAINT-CYR  : l’ennemi attaqué sur toute la ligne est mis en pleine déroute ; grand nombre d’hommes tués ou blessés, 5000 faits prisonniers, dont 65 officiers ; prise de plusieurs drapeaux et de 20 canons.

Jeudi 1 décembre 1796 (primidi 11 frimaire an 5)

Les troupes françaises sous les ordres des généraux de division FERINO et  ABATUCCI : L'ennemi sur trois colonnes, attaque la tête du pont d'Huningue et s'empare de la demi-lune ; il en est délogé, après un vif combat, dans lequel il perd 2000 hommes tués ou blessés, et 100 prisonniers de guerre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 05:51
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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 13:00
Mai 1918

 

 

 

 

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Mercredi 1er mai

 

Lutte d'artillerie assez violente au nord et au sud de l'Avre, dans le secteur de Noyon et sur la rive sud de l'Oise.
Sur la rive droite de la Meuse et en Haute-Alsace, des détachements ennemis, repoussés par nos feux, ont laissé des prisonniers entre nos mains sans obtenir de résultat.
Sur le front britannique, l'attaque en grande force tentée par l'ennemi dans la région de Locre a totalement échoué. Tout le terrain primitivement perdu par les troupes alliées a été reconquis. Le village de Locre est aux mains des Anglais. Nous avons fait un certain nombre de prisonniers.
Les lignes franco-anglaises ont été avancées à l'est de Villers-Bretonneux.

 

Jeudi 2 mai

 

Actions d'artillerie assez violentes dans la région de Villers-Bretonneux et sur les deux rives de l'Avre.
En Lorraine, nos patrouilles ont fait des prisonniers.
Sur le front britannique, une attaque locale lancée par l'ennemi sur un de nos postes, dans le voisinage de Saint-Julien, a été repoussée par le feu des mitrailleuses.
Des postes tenus par l'ennemi dans le secteur de Meteren ont été enlevés par les troupes anglaises pendant la nuit. Nos alliés ont fait des prisonniers.
Les troupes françaises ont amélioré leurs positions dans le voisinage de Locre.
Sur le front italien, des patrouilles anglaises ont fait irruption dans des tranchées ennemies au sud-ouest de Canove et au sud d'Asiago et ont infligé des pertes aux occupants. L'artillerie ennemie a été assez active dans la zone du Tonale, dans la région d'Asiago et en plusieurs autres secteurs. Elle a été partout violemment contrebattue.
Les tirs de l'artillerie italienne ont allumé des incendies et provoqué des explosions dans les lignes ennemies. Le dépôt de munitions de Costa, au nord d'Asiago, a sauté. 
 

Vendredi 3 mai

Au nord de l'Avre, une attaque allemande sur nos organisations dans la région de Thennes a échoué sous nos feux.
D'autres tentatives ennemies au nord de Chavignon et au nord-ouest de Reims n'ont pas eu plus de succès.
De notre côté, nous avons effectué divers coups de main sur les lignes ennemies, notamment vers le Monchel, à l'ouest de Coucy-le-Château, au nord de Pont-à-Mousson et au Violu, et ramené une vingtaine de prisonniers.
Sur le front britannique, l'artillerie allemande a violemment bombardé les environs de Béthune ainsi que les positions du secteur de Locre. Durant le mois de mars, l'armée britannique a fait 1661 prisonniers, dont 59 officiers, et en avril, 5241 prisonniers, dont 136 officiers. Ces chiffres ne comprennent pas les prisonniers faits par les troupes françaises.
Sur le front belge, activité de patrouilles.
En Macédoine, activité d'artillerie.
Sur le front serbe, dans la région de Vetrenik, plusieurs attaques bulgares ont été repoussées. Dans la boucle de la Cerna, nos détachements ont dispersé plusieurs reconnaissances ennemies.
Les troupes anglaises ont progressé en Palestine, à l'est du Jourdain et fait 260 prisonniers. Les Arabes ont capturé plusieurs centaines de Turcs en attaquant la voie ferrée du Hedjaz.

 

Samedi 4 mai

Dans la région au sud de Villers-Bretonneux, bombardement violent de part et d'autre. Des combats assez vifs se sont livrés aux abords du Monument, au cours desquels nos troupes ont réalisé quelque avance.
Au sud de l'Avre, nous avons exécuté une opération de détail qui a parfaitement réussi. Nos troupes ont attaqué les positions allemandes entre Hailles et Castel et se sont emparées de la cote 82, ainsi que d'un bois en bordure de l'Avre. Le chiffre de prisonniers que nous avons faits dépasse la centaine dont quatre officiers.
Dans la région de l'Ailette, nous avons repoussé un coup de main ennemi.
Nos reconnaissances se sont montrées actives en Woëvre et en Lorraine et ont ramené des prisonniers.
Sur le front britannique, des combats locaux ont eu lieu à l'avantage de nos alliés aux environs de Villers-Bretonneux.
Au cours de raids heureux entrepris au sud d'Arras et à l'est de Saint-Venant, les Anglais ont fait dix prisonniers et capturé cinq mitrailleuses. Activité d'artillerie entre Givenchy et la forêt de Nieppe, dans le voisinage de Locre et au sud d'Ypres.
Combats d'artillerie et rencontres de patrouilles sur le front italien.
L'avance anglaise vers Mossoul se poursuit en Mésopotamie.

 

Dimanche 5 mai

 

Bombardements assez vifs dans la région de l'Avre.
Nous avons exécuté plusieurs coups de main au delà de l'Oise et de l'Ailette et à l'ouest de la Pompelle. Nous avons ramené un certain nombre de prisonniers.
Une tentative ennemie, dans le secteur des Cavaliers de Courcy, et deux autres, au nord et au nord-est de Reims, n'ont pas obtenu de résultat.
Les Anglais ont amélioré légèrement leurs positions, par suite d'une opération de détail heureuse, exécutée au nord-est d'Hinges. Ils ont pris deux mitrailleuses. Une opération locale a été exécutée avec succès, nos troupes y participant, dans le secteur de Locre. L'artillerie ennemie a commencé un bombardement intense des positions françaises et britanniques, depuis les abords de Locre jusqu'au sud d'Ypres, et a montré une grande activité dans le secteur forêt de Nieppe-Meteren.
Combats habituels sur le front italien.
En Palestine, les Anglais, attaqués avec violence par les Germano-Turcs dans la région du Jourdain, ont repoussé l'ennemi en lui faisant 314 prisonniers. Ils ont également remporté des succès le long du chemin de fer du Hedjaz.
Les Allemands annoncent qu'ils ont remporté une victoire sur les gardes rouges en Finlande et capturé 20.000 de ces derniers.

 

 

Lundi 6 mai

 

Activité des deux artilleries au nord et au sud de l'Avre, ainsi que dans les secteurs de Douaumont et de Flirey. Aucune action d'infanterie.
En Lorraine, un coup de main exécuté par nous dans la région de Latricourt et une rencontre de patrouilles, dans la région d'Amerviller nous a permis de ramener des prisonniers.
Nos alliés britanniques, grâce à d'heureuses opérations de détail, exécutées dans le voisinage de Sailly-le-Sec et à l'est d'Hébuterne, ont amélioré leur ligne en divers points et capturé quelques prisonniers. L'ennemi a attaqué les nouvelles positions conquises par nos alliés dans la région de Hinges. Il a été repoussé. La ligne anglaise est demeurée intacte. Une attaque a été exécutée par les forces britanniques, avec succès, dans le secteur de la forêt de Nieppe.
L'artillerie s'est montrée active des deux côtés sur le front de bataille de la Lys.
Les Autrichiens ont augmenté leurs tirs d'artillerie dans le val Lagarina, dans le val d'Astico et dans le secteur de Fossalta. L'artillerie italienne a dispersé des porteurs dans la région du Stelvio, battu efficacement la gare de Rovereto, atteint des trains dans la gare de Coregliano et provoqué une explosion violente sur la rive gauche de la Piave devant Novese.

 

Mardi 7 mai

 

Nous avons exécuté avec succès deux coups de main à l'ouest de Hangard, ainsi qu'au sud-est de Noyon et ramené des prisonniers. L'ennemi, après un violent bombardement, a tenté d'aborder nos lignes au sud-est de la ferme Anchin : il a complètement échoué et laissé de nombreux cadavres sur le terrain.
En Champagne, l'un de nos détachements a pénétré dans les organisations allemandes de la région au nord de Louvois (ouest de Reims), après un vif combat au cours duquel il a infligé des pertes sérieuses à l'adversaire, il est rentré dans ses lignes, ramenant un nombreux matériel.
En Lorraine, dans la région d'Abaucourt, un de nos détachements de reconnaissance a fait des prisonniers, sans subir de pertes.
Nos alliés britanniques ont réussi une opération de détail à l'ouest et au sud-ouest de Morlancourt. Notre ligne, dans cette localité, a été considérablement avancée en dépit d'une vigoureuse résistance de l'ennemi dont les pertes ont été sensibles. Nos alliés ont fait plus de 150 prisonniers, capturé 2 mitrailleuses et un mortier de tranchée. Ils ont amélioré leurs positions aux environs de la Lawe et de Locon.
Les Belges ont dispersé un parti ennemi près de Nieuport.
En Palestine, les Anglais ont ramené une partie de leurs troupes à l'est du Jourdain. Leurs prisonniers, dans les cinq derniers jours, dépassent le total de 900.

Mercredi 8 mai

 

Assez grande activité des deux artilleries au nord et au sud de l'Avre, sans action d'infanterie.
Un coup de main ennemi sur un de nos petits postes à l'ouest de Hangard a échoué. Par contre, nous avons, dans la même région, au cours d'une opération de détail, ramené des prisonniers.
Les Anglais, au cours d'un heureux coup de main, exécuté aux environs de Morlancourt, ont fait plus de deux cents prisonniers. Un autre coup de main heureux leur a valu de faire des prisonniers et de capturer trois mitrailleuses dans le voisinage de Neuville-Vitasse. Leurs pertes ont été légères.
Des attaques ennemies, lancées au sud de Locre ont été repoussées par nos troupes. Un autre raid a été brisé près de Boyelles. Activité d'artillerie sur le champ de bataille au nord de la Lys. Plusieurs incendies ont été allumés par notre artillerie derrière les lignes ennemies.
Sur le front belge, lutte de bombes à l'ouest de Langemarck.
M. Balfour déclare officiellement à la Chambre des communes que, contrairement aux bruits qui avaient été mis en circulation, aucune offre de paix n'a été adressée par l'Allemagne à l'Angleterre, par voie directe ou indirecte.
Le général Maurice, ex-directeur des opérations a l'état-major britannique a publié une lettre disant que le gouvernement anglais n'avait pas dit toute la vérité au Parlement sur les effectifs. M. Bonar Law, chancelier de l'Echiquier, a déclaré aux Communes que le général serait poursuivi pour infraction à la discipline et a demandé, pour examiner l'attitude du cabinet, la constitution d'un jury d'honneur. M. Asquith, l'ancien premier ministre a suggéré la création d'une commission d'enquête parlementaire.
La Finlande, l'Allemagne et la Suède ont décidé d'engager des pourparlers au sujet d'un traité prescrivant la démolition des forteresses de l'archipel d'Aland.

Les délégués américains à Verdun (article « Illustration » n°3924 du 18 mai 1918)

Jeudi 9 mai

 

197ème semaine de guerre 9-15 mai 1918

 Grande activité des deux artilleries au cours de la nuit au nord et au sud de l'Avre. Plusieurs coups de main, tentés par l'ennemi à l'ouest de Montdidier, ainsi que dans les régions de Hangard, Thennes et Grivesnes, ont échoué. Nous avons fait des prisonniers.
Les Anglais ont un peu avancé leur ligne en trois endroits à la suite d'opérations locales exécutées avec succès entre la Somme et l'Ancre. Ils ont fait des prisonniers.
Activité de l'artillerie ennemie entre Locon et Robecq et dans les environs de Saint-Julien, ainsi que dans le secteur Meteren-Kemmel. Entre la Clytte et Voormezeele, au cours d'une vigoureuse attaque locale contre les troupes françaises et britanniques, l'ennemi est parvenu, au centre de son attaque, à pénétrer, après de vifs combats, en certains points de notre première ligne. Les combats continuent. Partout ailleurs, les attaques ennemies ont été repoussées. A la suite d'une heureuse opération locale, les troupes françaises ont avancé leur ligne au sud de la Clytte. On a fait quelques prisonniers.
En Macédoine, activité d'artillerie de part et d'autre, sur tout le front compris entre le lac Doiran et Monastir. Deux tentatives ennemies sur les positions serbes, près de Vetrenik et à l'est de la Cerna, ont été repoussées.

 

 

Vendredi 10 mai

 

Vives actions d'artillerie de part et d'autre, au nord et au sud de l'Avre. Une patrouille ennemie qui tentait d'aborder nos lignes, dans la région de la Chapelle-Saint-Aignan, a été repoussée.
Dans le secteur la Clytte-Voormezeele, des contre-attaques heureuses, déclenchées par les troupes britanniques et françaises, ont réussi à repousser l'ennemi des positions de première ligne dans lesquelles il avait pénétré dans la matinée. L'ancienne ligne a été rétablie. Nos alliés ont fait des prisonniers.
L'ennemi a attaqué au nord de Kemmel. Il a réussi à avancé légèrement sur un point où la lutte se poursuit.
Deux divisions allemandes ont participé à l'attaque de la veille. Elles ont subi de très lourdes pertes.
Des combats locaux autour de Bucquoy ont permis à nos alliés de faire trente prisonniers.
Ils ont réa1isé des progrès entre Somme et Ancre, et fait des prisonniers en améliorant leurs positions.
Des attaques ennemies ont été repoussées près de Lens et de Menin. Activité de l'artillerie allemande dans le secteur d'Albert.
Les troupes anglo-britanniques ont occupé en Mésopotamie, Kirkouk, entre Bagdad et Mossoul.

Samedi 11 mai

 

Après une intense préparation d'artillerie, nos troupes se sont emparées du parc de Grivesnes, dont une importante partie restait occupée par les Allemands. Au cours de cette opération, nous avons fait 258 prisonniers, dont 4 officiers, et ramené un nombreux matériel.
Malgré les vives réactions de l'artillerie ennemie et les reconnaissances qui tentaient d'aborder notre nouvelle ligne, nos fantassins se sont maintenus sur les positions conquises et les ont organisées.
Sur la rive droite de l'Ailette, en Champagne (région de Massiges et nord de Reims), en Lorraine, nous avons exécuté avec succès plusieurs opérations de détail ou repoussé des coups de main ennemis au cours desquels nous avons fait 36 prisonniers, dont un officier.
Le lieutenant Fonck, au cours de deux patrouilles, a abattu six avions biplaces allemands : les deux premiers en dix secondes, le troisième cinq minutes après, les trois derniers au cours de sa deuxième patrouille.
Les Anglais ont repris, par une contre-attaque, le faible élément de tranchée de première ligne situé au nord-ouest d'Albert, où l'ennemi avait pénétré. Ils ont fait quelques prisonniers.
L'artillerie ennemie s'est montrée active dans les vallées de la Somme et de l'Ancre et en divers points du front de la Lys.
Actions de patrouilles au front italien et duels d'artillerie sur les pentes de l'Altissimo et dans le secteur est du plateau d'Asiago.

Retour Mai 1918               

 

 

 

Dimanche 12 mai

 

La lutte d'artillerie s'est maintenue, très vive, dans toute la région de Grivesnes et de Mailly-Raineval. Nos troupes ont exécuté, au nord de Grivesnes, un coup de main qui nous a donné une quinzaine de prisonniers.
Une opération de détail sur le bois au nord-ouest d'Orvillers-Sorel, nous a valu un gain de terrain appréciable. 39 prisonniers et plusieurs mitrailleuses sont tombés entre nos mains. Une contre-attaque de l'ennemi a complètement échoué sous nos feux.
Nos détachements ont effectué, en outre, plusieurs incursions dans les lignes ennemies, notamment au sud-est de Montdidier, au nord-ouest de Thiescourt, dans le secteur de Sapigneul et en Woëvre. Nous avons fait des prisonniers et ramené du matériel.
Les Anglais ont exécuté des opérations heureuses à l'ouest de Merville, ramenant des prisonniers et une mitrailleuse. Ils ont enrayé par leur feu une attaque lancée par l'ennemi à l'est d'Ypres.
L'artillerie allemande a canonné les organisations belges et les communications de la zone de Nieuport, pendant que la flottille anglaise procédait à l'embouteillage du port d'Ostende en coulant le Vindictive
. (article « Illustration » n°3924 du 18 mai 1918)
Les Italiens se sont emparés du monte Corno, en capturant une centaine de prisonniers.
L'Allemagne a adressé aux commissaires du peuple un ultimatum menaçant.

 

 

Lundi 13 mai

 

Bombardement assez violent dans la région à l'ouest de Mailly-Raineval.
Une attaque allemande sur nos nouvelles positions, au nord-ouest d'Orvillers-Sorel a subi un complet échec. Nos feux ont infligé des pertes sérieuses à l'ennemi, qui a laissé des prisonniers entre nos mains.
La lutte d'artillerie a été vive sur la rive droite de la Meuse, dans le secteur bois des Caurières-Lès-Chambrettes.
Le communiqué britannique signale que, dans une attaque locale heureuse, les troupes françaises ont amélioré leurs positions au nord du village de Kemmel et fait plus de 100 prisonniers.
Aux environs du canal d'Ypres à Comines, un raid ennemi a été repoussé. Nous avons fait quelques prisonniers. Aux environs de Meteren, des combats de patrouilles ont permis à nos alliés de ramener plusieurs prisonniers et une mitrailleuse.
L'artillerie ennemie s'est montrée active dans les secteurs de l'Ancre, au sud d'Albert, et contre les positions anglaises avancées à l'est de Loos et au sud de Voormezeele.
Sur le front italien, vive activité de patrouilles; celles de nos alliés ont fait irruption dans un poste ennemi, au col del Orso, anéantissant les défenseurs à la baïonnette et à la grenade et capturant une mitrailleuse. Canonnade le long de la Brenta et de la Piave.

Mardi 14 mai

 

Lutte d'artillerie assez vive dans la région au sud de l'Avre. Pas d'action d'infanterie.
En Lorraine, nos détachements ont pénétré dans les lignes allemandes, au nord de Nomény et ramené une vingtaine de prisonniers.
Dans la région de Saint-Dié, un coup de main ennemi a échoué sous nos feux.
Sur le front britannique, l'artillerie a été active pendant la nuit dans les secteurs de la vallée de la Somme, d'Albert, ainsi qu'entre Locon et la forêt de Nieppe.
L'aviation française de chasse s'est montrée active. Deux avions allemands ont été abattus et huit gravement endommagés. Un ballon captif a été incendié par nos pilotes.
Nos bombardiers ont lancé 7.000 kilos de projectiles sur les gares, dépôts et cantonnements de l'ennemi, notamment dans la région de Noyon, Chauny, Flavy-le-Martel. Sur ce dernier point, plusieurs incendies ont été observés.
Les aviateurs anglais ont jeté quatorze tonnes de bombes sur Péronne, Bapaume, Thielt, Douai, Zeebrugge et les docks de Bruges. Huit aéroplanes allemands ont été abattus et six forcés d'atterrir; neuf des aéroplanes anglais manquent.
L'Allemagne et l'Autriche publient une note solennelle datée de Vienne pour dire que leur alliance militaire et économique a été resserrée et complétée.

 

 

Mercredi 15 mai

 

Nos patrouilles, opérant au nord du bois de Hangard vers Courcy et à l'ouest de la Meuse, ont ramené des prisonniers.
Nous avons aisément repoussé un coup de main ennemi sur nos petits postes au nord-ouest d'Orvillers-Sorel.
Lutte d'artillerie assez vive en Champagne dans le secteur de la Butte du Mesnil et dans les Vosges.
Une tentative allemande au nord de la Fecht a échoué sons nos feux.
Les troupes britanniques ont réussi un raid au nord-est de Robecq et fait quelques prisonniers sans subir de pertes. Un détachement ennemi a attaqué un poste anglais près de Merville. Il a été repoussé et décimé. L'artillerie ennemie a été active pendant la nuit dans les secteurs de la Somme et de l'Ancre.
Sur le front belge, faible activité d'artillerie. Lutte de bombes vers Nieuport et Langemarck.
Les Italiens ont arrêté par leurs feux des tentatives ennemies sur le mont Corno, à Dosso Casina, au val Calcino et au val Ornic.
Des patrouilles anglaises et italiennes ont fait irruption dans le village de Pedescala, infligeant des pertes à l'ennemi.
Canonnade dans le Tonale et au nord de Montello. Onze avions autrichiens ont été abattus.

Jeudi 16 mai

 

Bombardement violent dans la région au nord de Montdidier et entre Montdidier et Noyon.
Nos troupes ont prononcé une violente attaque contre les positions ennemies au sud d'Hailles et se sont emparées d'un bois sur la rive ouest de l'Avre, en dépit de la résistance acharnée de l'ennemi.
Une forte contre attaque des Allemands a donné lieu à un vif combat. Nos troupes ont intégralement maintenu leur gain et infligé des pertes très sérieuses aux assaillants. Le chiffre des prisonniers que nous avons faits est de 70, dont un officier. Une autre tentative, au sud de Rollot, menée après un vif bombardement, a également subi un complet échec.
Au nord du Chemin des Dames, nous avons repoussé un coup de main sur nos petits postes de la région de la Bovelle.
Sur le front britannique, l'ennemi a attaqué sur une largeur d'un mille environ, au sud-ouest de Morlancourt. Il est parvenu à pénétrer en un point dans la position de nos alliés. Partout aîlleurs, l'attaque a été repoussée avec de lourdes pertes pour l'ennemi. Une contre-attaque immédiate, exécutée par des troupes australiennes, l'a rejeté hors de la position où il avait pu pénétrer et a complètement rétabli la ligne. Les soldats britanniques ont capturé plus de 50 prisonniers : leurs pertes sont légères.
Un raid allemand a été repoussé près de Lens.

Vendredi 17 mai

 

Lutte d'artillerie assez vive dans le secteur Hailles-Castel. Un coup de main allemand à l'ouest de Montdidier a échoué sous nos feux. Nos Patrouilles, opérant au nord de l'Ailette, ont ramené des prisonniers.
Les troupes britanniques ont exécuté un raid dans les tranchées ennemies aux abords de Gavrelle. Elles ont fait quelques prisonniers.
En dehors de l'activité réciproque de l'artillerie en différents points, particulièrement dans les vallées de la Somme et de l'Ancre, à l'est d'Arras et au front nord de bataille, il n'y a rien à signaler.
Les Belges, par des incursions réussies dans les lignes ennemies, en avant de Ramscappelle et de Merken, ont ramené une quinzaine de prisonniers. L'ennemi a lancé de nombreuses bombes d'avions sur leurs cantonnements.
Lutte de bombes vers Nieuport et au nord de Dixmude : activité d'artillerie assez intense vers Wertdendreft. Un aviateur belge a abattu en flammes un avion allemand vers la forêt d'Houthulst.
Sur le front italien, nos alliés ont fait irruption dans des éléments de tranchées ennemis de l'Asolone, détruisant une partie de la garnison et mettant en fuite le reste. Quelques prisonniers sont restés entre leurs mains.
Les marins italiens ont torpillé une grande unité navale autrichienne à Pola.

 

 

Samedi 18 mai

 

Au cours de la nuit, bombardement violent dans la région d'Hailles.
Vers Mesni1-Saint-Georges, nous avons réussi un coup de main ennemi et fait des prisonniers.
Dans la région au sud de Canny-sur-Matz, nos détachements ont pénétré en deux points dans les lignes ennemies et ramené une quarantaine de prisonniers dont un officier.
Sur la rive sud de l'Oise, une tentative ennemie sur nos petits postes du secteur de Varennes a échoué sous nos feux.
Sur le front britannique, un raid ennemi a été repoussé dans les environs de Moyenne-ville, au sud d'Arras. Grande activité des deux artilleries pendant la nuit dans le secteur du bois de Pacaut au nord d'Hinges.
L'artillerie ennemie a été encore plus active entre Locon et Hinges et de la forêt de Nieppe à Meteren.
Des avions allemands ont bombardé les cantonnements belges. Un aviateur allemand a lancé quatre bombes sur l'hôpital d'Hoogstade.
Les actions d'artillerie, normales sur une grande partie du front, ont pris momentanément un caractère assez vif, notamment dans la région de Pilken. Lutte de bombes à Nieuport, vers Dixmude et à l'ouest de la forêt d'Houthulst.
Des troupes américaines sont arrivées dans le nord de la France, dans la zone occupée par les forces britanniques.

Dimanche 19 mai

 

Bombardements violents en divers points du front, au nord et au sud de l'Avre.
Des coups de main ennemis à la Main-de-Massige et au Four-de-Paris n'ont donné aucun résultat.
Sur le front britannique, entre Givenchy et Robecq, les deux artilleries ont fait preuve d'une activité considérable. L'artillerie ennemie a également montré quelque activité dans les secteurs de Lens, Hazebrouck et Ypres.
Grande activité aérienne. Les ballons d'observation anglais ont fait beaucoup de réglages pour l'artillerie et relaté les mouvements de l'ennemi dans les zones avancées. Les aéroplanes ont exécuté des reconnaissances à longue distance. 23 tonnes de bombes ont été jetées sur d'importants centres de chemins de fer, sur des aérodromes et sur des cantonnements en arrière des lignes ennemies. La lutte a été intense . 30 appareils ennemis ont été abattus et 5 autres, forcés d'atterrir désemparés. 2 autres ont été descendus par les batteries antiaériennes.
Les aviateurs allemands ont bombardé l'hôpital belge de Calais. Ils y ont fait des victimes : une dizaine de tués et une vingtaine de blessés; plusieurs baraquements ont été détruits.
Les batteries belges ont exécuté des tirs sur les baraquements ennemis vers Westende et Essen, et riposté à un bombardement par avions.
Les Italiens ont repoussé les attaques de deux colonnes autrichiennes au monte Corno.

Lundi 20 mai

Activité des deux artilleries dans la région au nord de l'Avre.
Nos patrouilles opérant dans le secteur de Hangard, ont ramené des prisonniers.
Des coups de main ennemis vers la basse Ailette, en Argonne et en Woëvre, ont échoué sous nos feux.
De notre côté, nous avons fait des prisonniers au cours d'une incursion à l'est de Reims.
Les troupes anglaises ont réussi une opération de détail dans le voisinage de Ville-sur-Ancre, au nord-ouest de Morlancourt. Nos positions dans cette localité ont été améliorées et quelques mitrailleuses capturées. Des coups de main heureux, qui leur ont valu des prisonniers et des mitrailleuses, ont été exécutés par nos alliés au nord-ouest d'Albert et dans le voisinage de Hamel.
Une tentative de raid de la part de l'ennemi au nord-est de Béthune, a échoué sous les feux anglais avant d'atteindre les lignes.
Activité locale tout le long du front montagneux. Dans la région de l'Adamello, les Italiens ont repoussé une attaque autrichienne. D'autres troupes autrichiennes ont été dispersées à la grenade dans le val Giudicarra. Vive canonnade sur le plateau d'Asiago.
Un ballon captif et quatre avions ennemis ont été abattu par nos alliés.

  

Mardi 21 mai

 

Actions d'artillerie assez violentes dans la région de Hangard et au sud de l'Avre. Nos patrouilles, opérant à l'ouest de Castel, ont fait des prisonniers.
Au nord-ouest de Reims, vers Bermericourt, nos détachements ont pénétré jusqu'à la troisième tranchée ennemie, opéré de nombreuses destructions et ramené des prisonniers dont un officier, et du matériel. De leur côté, les Allemands ont tenté des incursions sur nos lignes, dans la région de Vauclerc et au bois des Chevaliers, sans obtenir de résultat.
Les Anglais ont entrepris avec succès une action locale à Ville-sur-Ancre. Ils ont pénétré dans les positions allemandes situées aux abords de ce village, qu'ils ont pris. 360 prisonniers et 20 mitrailleuses ont été capturés. Les pertes de nos alliés sont légères.
Ils ont réussi un raid et infligé des pertes à l'adversaire au sud-ouest de Meteren. Ils ont fait des prisonniers près d'Albert et brisé une offensive près d'Hinges.
Les Américains ne signalent sur le front qu'une activité d'aviation.
Un raid aérien, accompli par plusieurs escadrilles, a eu lieu sur Londres. On signale 37 tués et 156 blessés. 4 avions ennemis ont été abattus.

Mercredi 22 mai

 

Activité des deux artilleries dans la région Thennes-Hailles et en quelques points au sud de l'Avre.
Nos patrouilles opérant au sud-ouest de Lassigny, sur la rive droite de la Meuse et en Lorraine, ont ramené des prisonniers.
Sur le front britannique, un bataillon du régiment de Surrey a réussi une opération locale au nord-ouest de Merville. Nos alliés ont réduit le saillant ennemi dans ce secteur, fait 30 prisonniers et capturé 6 mitrailleuses. Une contre-attaque ennemie, entreprise après un vigoureux bombardement, a été brisée sous les feux de l'artillerie et des mitrailleuses.
Au sud-est d'Arras, les soldats britanniques ont effectué un raid heureux et ramené des tranchées ennemies quelques prisonniers et une mitrailleuse.
Activité de l'artillerie allemande dans les secteurs d Albert aux environs d'Hébuterne et entre la forêt de Nieppe et Meteren.
Violente canonnade entre la cote 70, au nord de Lens, et la Scarpe. La région au nord de Bethune a été bombardée par obus toxiques.
Les escadrilles anglaises de bombardement ont jeté 17 tonnes d'explosifs sur les gares, aérodromes et cantonnements. 27 avions ennemis ont été abattus; 12 avions britanniques ne sont pas rentrés.
Une tonne d'explosifs a été lancée sur les casernes, les usines et la gare de Landau.
Activité accrue de combat et d'artillerie sur le front italien.
En Macédoine, actions d'artillerie près du lac Doiran, à l'ouest du Vardar et dans le secteur de Monastir. Les Serbes ont exécuté des coups de main heureux vers Zborsko et à l'ouest de la Cerna.
Les aviateurs alliés ont bombardé Demi-Hissar et Ochrida.
La Suisse a signé avec l'Allemagne un accord économique en éliminant la clause contre laquelle la France avait protesté.

 

Jeudi 23 mai

 

Actions d'artillerie assez violentes dans la région de Hailles, du bois Sénécat, de Rouvray et du Plémont.
Activité de patrouilles et de reconnaissances sur le front de l'Ailette.
Nous avons effectué une incursion dans les lignes ennemies à 1'ouest de Maisons-de-Champagne.
Deux coups de main allemands ont été repoussés en Woëvre et en Lorraine.
Les Anglais ont effectué avec succès des coups de main sur plusieurs points du front. Dans le se

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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 20:50

 

  • 2 janvier : Constitution d'un nouveau gouvernement autour d'Émile Ollivier.
  • 5 janvier : Révocation d'Haussmann, préfet de la Seine.
  • 10 janvier Meurtre du journaliste républicain Victor Noir par Pierre Bonaparte, cousin de l'empereur.
  • 12 janvier.- 100 000 Parisiens assistent aux obsèques de Victor Noir, journaliste à La Marseillaise, assassiné par Pierre Bonaparte. On frôle l'émeute. Participation de Louise Michel aux obsèques de Victor Noir, journaliste républicain assassiné par un parent de l'empereur. Louise, habillée en homme, a caché un poignard sous ses vêtements.
  • 19 Janvier :  7000 ouvriers en grève au Creusot.
  • 21 janvier-14 avril.- Grèves des métallurgistes et des mineurs du Creusot (Saône-et-Loire). Des condamnations seront prononcées le 6 avril.
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