Sur mer lors de la Première Guerre Mondiale, la France a comme forces navales principales : dans le nord, la 2ème escadre légère de l'amiral Rouyer, dans le sud, l'armée navale de l'amiral Boué de Lapeyrère. Elle se voit donc confier la surveillance de la Manche et le contrôle de la Méditerranée. Dans le nord, elle surveille le pas de Calais, pour en interdire le passage à l'escadre allemande. La brigade des fusiliers-marins, sous les ordres du vice-amiral Ronarc'h, apporte son concours à l'armée pour la défense de la Belgique. Dans le sud, en assurant le contrôle de l'Adriatique, l'armée navale bloque dans ses ports la flotte autrichienne. Sous les ordres de l'amiral Guépratte, elle participe, avec la marine britannique, aux opérations des Dardanelles. A partir de 1915, elle contribue à la défense du canal de Suez contre les Turcs. Enfin, elle assure l'escorte des convois que la guerre sous-marine déclenchée par l'Allemagne en réponse au blocus de ses ports, rend indispensable.
Les batiments
L'Adrien
Le Bernoli
Le Bouvet
Le Bretagne
Le Casablanca
Jauréguiberry
Jean Bart
Jeanne D'arc
La Dague
Latouche Tréville
Marseillais 18
Mousquet
Le requin
Le Savoie
Léon Gambetta
Le Provence
Le Suffren
Les Fusillers-Marins
Leurs faits d'armes à Dixmude, sur l'Yser, à Longewaede, Hailles et Laffaux ont marqué les esprits. Leur drapeau fut décoré de la Légion d'honneur, et ils se virent attribuer le droit au port de la fourragère rouge.
Cette fourragère est portée depuis à l'école des fusiliers marins, en hommage à l'héroïsme des anciens de la Grande guerre.